Comment choisir mon trepied ?

Nous vous proposons un large choix  parmi de nombreux modèles  BENROCOKINCULLMANJOBY, JUSINOMANFROTTOMEFOTOSTARBLITZ,  VANGUARD.

 

 

Comment choisir votre trépied ?

 

Les critères de choix : Poids / hauteur / tête du trépied

Petite précision avant de rentrer dans le vif du sujet : sachez que le but numéro 1 d’un trépied (sans lequel il est aussi inutile qu’une navette spatiale entre les mains de votre grand-mère), c’est d’être stable. C’est le plus important. Les autres choses auxquelles vous allez penser sont en premier lieu son poids et son encombrement (il faut bien le porter !), et ensuite des aspects pratiques liés à vos besoins et votre pratique photo (paysage, macro, etc.), qui sont beaucoup plus variables. Votre budget va évidemment jouer sur les compromis que vous allez devoir faire.

1. La charge admissible

C’est le premier critère, et je dirais même le plus important :  si votre trépied n’est pas stable, il ne sert à rien. Il faut donc qu’il puisse accepter le poids de votre appareil.

Prenez le poids de votre appareil + celui de votre objectif le plus lourd. Si vous ne les connaissez pas, vous n’êtes pas obligé de courir dans la salle de bain utiliser le pèse personne: faites une simple recherche dans notre boutique en ligne PHOX sur chaque produit vous trouverez une fiche produit détaillée  ou passez nous un petit coup de téléphone.

Après calcul prenez  le poids maximal de référence pour la charge doit  correspondre à environ deux fois le poids de votre équipement: ça permettra à la fois de vous assurer d’une grande stabilité, et de prévoir le futur (si jamais le poids de votre matériel augmente, ce qui a tendance à se produire quand on monte en gamme).

En pratique, la charge maximale acceptable (et donc la stabilité) sont très liées au poids du trépied : plus il est lourd, puis celui-ci sera stable. Exception néanmoins pour la fibre de carbone qui est un matriel beaucoup plus légé. Il va donc falloir penser à un compromis entre la stabilité et l’encombrement : un trépied très lourd sera toujours très stable, mais dur à transporter. Un trépied trop léger sera simple à transporter mais manquera de stabilité. Tout l’enjeu est de trouver le bon compromis entre les deux. Ce compromis dépendra beaucoup de votre besoin : si vous faites de la randonnée, il faudra essayer d’optimiser le poids en revanche, si vous êtes dans un studio, vous pouvez vous lâcher sur le poids !

2. La hauteur du trépied

La hauteur maximale

Pour le confort de prise de vue, il faut dans l’idéal que le trépied vous arrive à peu près à l’épaule : vous aurez à peu près le viseur au niveau de l’œil et vous éviterez de vous pencher et de vous casser le dos.

Quelle que soit votre taille, la hauteur maximale reste importante : plus elle est grande, plus vous aurez de possibilités pour choisir le niveau de l’appareil photo.

La hauteur minimale à laquelle peut se placer le trépied est également importante : plus elle sera basse, plus vos possibilités créatives augmenteront.

Par exemple,  en photo de paysage avec un ultra grand-angle afin d’en renforcer l’effet. C’est également un critère très important en macro, où il faut pouvoir photographier très près du sol.

Plusieurs techniques permettent d’obtenir une bonne hauteur minimale :

  • des jambes pouvant se déplier à un angle très ouvert, au lieu du 45° habituel
  • une colonne centrale qui pivote et permet de rapprocher l’appareil du sol (mais attention à la stabilité!)
  • une colonne centrale inversable qui permet de bien rapprocher l’appareil du sol, mais il sera dans ce cas « la tête en bas »

4. La tête de trépied ou rotule

 

En plus des jambes du trépied, il faut bien quelque chose pour fixer l’appareil photo et le mouvoir aisément : ça s’appelle la rotule. Vous pouvez soit acheter un pied et une rotule compatible séparément, ou alors acheter les deux en kit.

Les kits sont parfois simplement un trépied + sa rotule vendus ensembles.

La rotule 3D

La rotule 3D possède 3 vis différentes pour régler les 3 dimensions (d’où son nom). L’avantage est que ce système est très précis : vous réglez tranquillement chaque axe indépendamment des autres.  Elle est à préférer dans les domaines où vous avez plus besoin de précision que de rapidité, comme le paysage par exemple. Elle a le défaut de prendre un peu plus de place que la suivante, donc faites attention à ça si vous voulez plus de compacité !

La rotule balle

Celle-ci joue sur un système complètement opposé : une seule vis permet de libérer la boule sur laquelle est fixé l’appareil.

Vous pouvez alors bouger votre boîtier dans les 3 dimensions, puis resserrer quand vous avez fini. L’avantage est une grande rapidité d’utilisation. Par contre, je trouve ça moins précis.

Les bonnes rotules balle ont une seconde vis qui sert à régler la friction : vous pouvez déterminer s’il y aura de la résistance ou non quand vous desserrerez la boule. Si le système est bien fait, ça enlève pas mal les inconvénients, mais personnellement je préfère toujours légèrement la 3D pour du paysage.

La balle se révèle par contre très pratique pour des disciplines où il faut souvent bouger un peu rapidement : photo animalière, de sport ou macro par exemple.

Le choix entre les deux est surtout une histoire de goût : je vous invite vraiment à venir essayer les deux systèmes en vrai avant de prendre votre décision,

 

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